Le gouvernement, suite à l'attentat manqué contre notre dirigeant, avait instauré un couvre-feu en Octobre dernier. Bilan de ces trois mois de vigilance.
Nous constatons actuellement que les militaires prennent des libertés sans pour autant aller à l'encontre des lois de notre pays. Les arrestations se sont multipliées, suivies d'interrogatoires musclés. Peu ont été concluants et beaucoup de citoyens ont pu regagner leurs logements, un peu secoués mais libres. Pour d'autre, la sentence a été plus rude. Quelques uns ont été envoyés dans des camps pour travailler loin des civils, mais la plupart ont été exécutés, publiquement ou non.

La population est assez choquée. L'ambiance se fait plus lourde dans les rues et on sent que certains n'osent même plus discuter avec leurs voisins de peur de voir leurs propos mal interprétés. Nous sommes donc en droit de nous poser la question suivante : le renforcement de la sécurité rassure-t-il vraiment les citoyens ou le but est-il de les effrayer ?

D'un autre côté,